• Rapid monitoring in vaccination campaigns during emergencies: the post-earthquake campaign in Haiti Lessons from the Field

    Rainey, Jeanette J; Sugerman, David; Brennan, Muireann; Cadet, Jean Ronald; Ernsly, Jackson; Lacapere, Francois; Danovaro-Holliday, M Carolina; Mubalama, Jean-Claude; Nandy, Robin

    Resumo em Francês:

    Résumé Problème Le séisme qui a frappé Haïti en janvier 2010 a causé le déplacement de 1,5 million de personnes dans des camps temporaires. Le ministère de la Santé publique et de la Population d'Haïti et les partenaires mondiaux de vaccination ont élaboré un plan pour fournir des vaccins aux personnes qui résident dans ces camps. Une stratégie a été nécessaire pour déterminer si les objectifs de vaccination définis pour la campagne ont été atteints. Approche Après la campagne de vaccination, le personnel du ministère de la Santé publique et de la Population a interrogé un échantillon représentatif de ménages – dans des lieux prédéterminés spécifiques dans chacun des camps – en ce qui concernait la réception des vaccinations d'urgence. Un camp faisait l'objet d'une «campagne de vaccination de ratissage» – c'est-à-dire une vaccination de masse répétée – si plus de 25% des enfants âgés de 9 mois à 7 ans dans l'échantillon n'avaient pas reçu les vaccinations d'urgence. Environnement local Le suivi rapide a été mis en œuvre dans les camps situés dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince. Les camps accueillant plus de 5 000 personnes étaient surveillés en premier. Changements significatifs À la fin du mois de mars 2010, 72 (23,2%) des 310 camps vaccinés avaient été surveillés. Bien que 32 (44%) des camps surveillés aient fait l'objet d'une campagne de ratissage, seulement 6 d'entre eux avaient bénéficié d'une telle vaccination de masse répétée lors du contrôle effectué plusieurs semaines après le suivi. Leçons tirées Le suivi rapide n'a été que peu bénéfique dans la réalisation des objectifs de vaccination dans les camps temporaires de Port-au-Prince. Il est nécessaire d'effectuer plus de recherches pour évaluer l'utilité du suivi rapide traditionnel, ainsi que de mettre en place d'autres stratégies, pendant les campagnes de vaccination post-catastrophe, qui impliquent des populations mobiles, en particulier lorsqu'il y a peu de capacité pour mener à bien des vaccinations de masse répétées.

    Resumo em Espanhol:

    Resumen Situación El terremoto que asoló Haití en enero de 2010 provocó el desplazamiento de 1,5 millones de personas a campamentos provisionales. El Ministro de Sanidad Pública y Población haitiano y las partes implicadas internacionales desarrollaron un plan para el reparto de vacunas entre los residentes de los campamentos. Fue necesario desarrollar una estrategia a fin de determinar si se habían logrado los objetivos de inmunización de la campaña. Enfoque Siguiendo la campaña de vacunación, el personal del Ministerio de Salud Pública y Población entrevistó muestras por conveniencia de hogares en emplazamientos predeterminados específicos de cada uno de los campamentos sobre la recepción de las vacunas de emergencia. Se seleccionaron los campamentos en los que más del 25 % de los niños con edades comprendidas entre 9 meses y 7 años de la muestra no habían recibido las vacunas de emergencia para una inmunización «de barrido», esto es, una vacunación masiva repetida. Marco regional La vigilancia rápida se puso en marcha en campamentos situados en la zona metropolitana de Port-au-Prince. En primer lugar se supervisaron los campamentos que acogían a más de 5000 personas. Cambios importantes A finales de marzo de 2012 se habían vigilado 72 (23,2 %) de los 310 campamentos vacunados. Aunque se habían seleccionado 32 (44 %) de los campamentos supervisados para la inmunización «de barrido», solo seis de ellos habían recibido la vacunación masiva cuando se efectuó un control varias semanas tras la supervisión. Lecciones aprendidas La supervisión rápida únicamente ofreció ventajas marginales en la consecución de los objetivos de inmunización en los campamentos temporales de Port-au-Prince. Es necesario llevar a cabo más investigaciones para evaluar la utilidad de la vigilancia rápida tradicional y otras estrategias durante las campañas de vacunación tras desastres en los que se vean involucradas poblaciones móviles, en particular, en los casos en los que haya poca capacidad para efectuar inmunizaciones masivas repetidas.

    Resumo em Inglês:

    Problem The earthquake that struck Haiti in January 2010 caused 1.5 million people to be displaced to temporary camps. The Haitian Ministry of Public Health and Population and global immunization partners developed a plan to deliver vaccines to those residing in these camps. A strategy was needed to determine whether the immunization targets set for the campaign were achieved. Approach Following the vaccination campaign, staff from the Ministry of Public Health and Population interviewed convenience samples of households – in specific predetermined locations in each of the camps – regarding receipt of the emergency vaccinations. A camp was targeted for “mop-up vaccination” – i.e. repeat mass vaccination – if more than 25% of the children aged 9 months to 7 years in the sample were found not to have received the emergency vaccinations. Local setting Rapid monitoring was implemented in camps located in the Port-au-Prince metropolitan area. Camps that housed more than 5000 people were monitored first. Relevant changes By the end of March 2010, 72 (23%) of the 310 vaccinated camps had been monitored. Although 32 (44%) of the monitored camps were targeted for mop-up vaccination, only six of them had received such repeat mass vaccination when checked several weeks after monitoring. Lessons learnt Rapid monitoring was only marginally beneficial in achieving immunization targets in the temporary camps in Port-au-Prince. More research is needed to evaluate the utility of conventional rapid monitoring, as well as other strategies, during post-disaster vaccination campaigns that involve mobile populations, particularly when there is little capacity to conduct repeat mass vaccination.
  • Local production of WHO-recommended alcohol-based handrubs: feasibility, advantages, barriers and costs Lessons from the Field

    Bauer-Savage, Joanna; Pittet, Didier; Kim, EunMi; Allegranzi, Benedetta

    Resumo em Francês:

    Résumé Problème La réduction des infections liées aux soins de santé dans les pays à revenu faible et moyen est entravée par l'approvisionnement insuffisant en savon et en eau et par la pénurie ou le coût élevé des produits hydro-alcooliques. Approche En 2005, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a développé et testé deux formulations de produits pour friction hydro-alcoolique, qui convenaient à une production dans les établissements de soins de santé. En 2011, la faisabilité, les avantages et les coûts de la production locale des 2 formulations – ainsi que les obstacles à une telle production – ont été évalués dans une enquête en ligne. Environnement local L'enquête incluait 34 établissements de soins de santé et 5 sociétés privées dans 29 pays. Changements significatifs La production locale de l'une des formulations de l'OMS était réalisable dans tous les sites participants. Vingt-et-un (54%) sites ont remplacé un des produits hydro-alcooliques utilisés auparavant par l'une des formulations de l'OMS. Dans 32 sites, la formulation de l'OMS qui a été produite a bien été tolérée et acceptée par les travailleurs de santé. Les formulations de l'OMS se sont révélées moins chères que les produits hydro-alcooliques commercialisés. Les obstacles à la production locale comprenaient la difficulté à identifier le personnel disposant des compétences adéquates, l'obligation de formation du personnel et les contraintes d'approvisionnement des ingrédients et des flacons doseurs (distributeurs). Leçons tirées Les formulations de l'OMS peuvent être facilement produites localement et à bas coût. Elles sont bien tolérées et acceptées par les travailleurs de santé. Les obstacles potentiels à leur production locale, comme leur odeur et les problèmes en termes d'approvisionnement des ingrédients et des flacons doseurs et en matière de contrôle de qualité, exigent des investigations complémentaires.

    Resumo em Espanhol:

    Resumen Situación La reducción de las infecciones relacionadas con la atención sanitaria en países con ingresos medios y bajos se ve obstaculizada por el suministro inadecuado de jabón y agua y la falta o costes elevados de los desinfectantes para manos a base de alcohol. Enfoque En el año 2005, la Organización Mundial de la Salud (OMS) desarrolló y sometió a prueba dos fórmulas de desinfectantes para manos a base de alcohol que podrían prepararse en los centros sanitarios. En el año 2011 se evaluaron por medio de una encuesta en línea la viabilidad, las ventajas, los costes y las dificultades de la preparación local de ambas fórmulas. Marco regional La encuesta incluyó 34 centros sanitarios y 5 compañías privadas de 29 países. Cambios importantes La preparación local de una de las fórmulas de la OMS fue factible en todos los emplazamientos que participaron en la encuesta. Veintiuno (54 %) de ellos había sustituido el desinfectante para manos a base de alcohol empleado anteriormente por una de las fórmulas de la OMS. En 32 sitios, la aceptación y tolerancia entre los trabajadores sanitarios de la fórmula de la OMS preparada fue buena. Se descubrió que las fórmulas de la OMS eran más baratas que los desinfectantes comerciales. Las trabas para la preparación local incluyeron la dificultad de identificar el personal con las capacidades necesarias, la necesidad de formación del personal y las restricciones para la adquisición de ingredientes y dosificadores. Lecciones aprendidas Las fórmulas de la OMS son fáciles de preparar localmente, son económicas y presentan una buena tolerancia y aceptación entre los trabajadores sanitarios. Las dificultades posibles para la preparación, tales como el olor que desprenden, los problemas de adquisición de ingredientes y dosificadores, así como para realizar controles de calidad, deben investigarse aún más.

    Resumo em Inglês:

    Problem Reduction of health-care-associated infections in low- and middle-income countries is hampered by inadequate supplies of soap and water and the lack or high cost of alcohol-based handrubs (ABHs). Approach In 2005, the World Health Organization (WHO) developed and tested two formulations for ABHs that were suitable for production in health-care facilities. In 2011, the feasibility, advantages and costs of the local production of the two formulations – and the barriers to such production – were evaluated in an online survey. Local setting The survey included 34 health-care facilities and 5 private companies in 29 countries. Relevant changes Local production of one of the WHO formulations was feasible in every participating site. Twenty-one (54%) of the sites had replaced a previously used ABH with one of the WHO formulations. In 32 sites, the WHO formulation that had been produced was well tolerated and accepted by health-care workers. The WHO formulations were found to be less expensive than marketed ABHs. Barriers to local production included difficulty in identifying staff with adequate skills, the need for staff training, and constraints in ingredient and dispenser procurement. Lessons learnt The WHO formulations can be easily produced locally at low cost. They are well tolerated and accepted by health-care workers. Potential barriers to their local production – such as their smell and problems in the procurement of ingredients and dispensers and in performing quality control – require further investigation.
World Health Organization Genebra - Genebra - Switzerland
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